Les obligations convertibles en actions présentent les mêmes caractéristiques que les obligations simples, sauf qu’elles peuvent être converties en actions sous certaines conditions.
Investir en obligations simples
Investir en obligations non cotées s’apparente à un prêt : l’entreprise émet des titres de créances et s’engage, à travers un contrat obligataire, au versement d’une rémunération annuelle fixe ainsi qu’au remboursement du capital placé sur une durée déterminée.
- Durée de remboursement : variable en fonction de l’entreprise financée. Chez LITA, la durée proposée peut varier de 2 à 10 ans. La durée de remboursement moyenne est de 4 ans et demi.
- Un taux d'intérêt fixe : négocié par nos analystes financiers en fonction des taux de marché, de la durée de remboursement et de la situation financière et économique de l’entreprise. Sur LITA, le taux d’intérêt moyen était de 8,7% en 2023.
- Conditions de remboursement : le remboursement du capital prêté peut se faire soit en une seule fois à la fin de l'investissement, appelé remboursement in fine, soit à chaque échéance, on parlera alors de remboursement constant. Vous pouvez retrouver le détail des conditions de remboursement via cet article : https://support.lita.co/fr/comprendre-les-remboursements-in-fine-et-constant
Pour plus d’informations sur les obligations simples vous pouvez consulter l'article dédié en cliquant sur ce lien : https://support.lita.co/fr/quest-ce-quune-obligation
Investir en obligations convertibles en actions
Ce produit possède les mêmes caractéristiques que les obligations simples, c’est-à -dire une rémunération à un taux d’intérêt fixe et un remboursement selon un échéancier défini, tout en ayant la possibilité d’être transformées en actions.
Cette conversion est bien sûr encadrée, selon plusieurs scénarios déterminés à l’avance par le contrat d’émission obligataire signé au moment de l’investissement.
Les scénarios de conversion ont pour objectif de protéger les investisseurs en cas de difficultés pour l’entreprise. Si l’un des scénarios intervient, la conversion n’est pas automatique : elle résulte d’un vote de la masse obligataire (l’ensemble des investisseurs ayant investi en obligations convertibles en actions).
Comment les investisseurs sont-ils rémunérés avec les Obligations convertibles en actions ?
Comme c'est le cas pour les obligations classiques, dès la première année, vous percevez des intérêts. Par la suite, si un scénario de conversion se manifeste (défaut de remboursement d’une échéance, fonds propres nets négatifs…), entraînant la conversion des obligations en actions, vous aurez la possibilité de convertir vos obligations en actions à un prix prédéterminé.
À noter : La conversion des obligations en actions comporte un risque pour les investisseurs, car elle peut résulter d'une dégradation de la situation financière de la société. Ainsi, lors de la conversion, le prix d'achat des actions est généralement déterminé en fonction de la dernière valorisation de l'entreprise à laquelle s’applique une décote moyenne de 5% à 30% pour compenser le risque de dégradation de la situation financière.
Une fois la conversion des obligations en actions réalisée, vos gains ou pertes dépendront de l’évolution de la valorisation de l’entreprise entre le prix d’achat des actions converties et le prix de revente à la fin de l’investissement (plus ou moins value). La durée de détention des actions après conversion est en moyenne comprise entre 5 à 7 ans.
Que se passe-t-il en l’absence de conversion ?
Si aucune conversion n’a finalement lieu, les investisseurs sont rémunérés et remboursés suivant la logique des obligations simples.
À cela s’ajoute le versement d'un taux d'intérêt supplémentaire, appelé prime de non-conversion. Il est versé généralement à l’issue de la période de remboursement, en dédommagement du risque de conversion et en compensation du gain potentiel qu’aurait permis une conversion des obligations en actions.
Pour en savoir plus sur les obligations convertibles en actions, c’est ici.
Attention : Investir dans des entreprises non cotées comporte 2 risques : le risque de perte partielle ou totale de l’investissement et le risque de liquidité, pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter l’article dédié ici.